December 19, 2014

Chanukah Message from the Head of School / Message de Hanoukkah du Directeur général

Chanukah Message from the Head of School

In our tradition, we have several holidays that commemorate miracles; Pesach, which relates the story of the Exodus, it contains the 10 plagues, the splitting of the Red Sea and the feeding and sustaining of our people for 40 years in the desert. Shavuot memorializes the giving of the Torah on Mount Sinai, and the miraculous setting. Yet, when we think of the holiday of the miracle, we all consider first and foremost Chanukah and the miracle of the oil. Why? Perhaps the reason is simple: because the soldiers of the Maccabees fought bravely and valiantly for religious expression in the Temple.  They left their homes, pursued the principle of religious expression and freedom of worship, and were willing to sacrifice their lives for this principle. 

This past summer, Israeli soldiers fought for the principles of living in security, protecting their children, and advancing the notion of a Jewish democratic state in a sea of dictatorships and rocket fire. 66 Israelis gave their lives for these principles in Operation protective edge. The parallel with Chanukah is striking, yet without commemoration, I fear that their actions will go unnoticed. We cannot and will not let this happen! 

As a community, Talmud Torah and Herzliah will post Mezuzot on 66 doors and portals in our school. The donation for each of these Mezuzot is $1,800.  Your family’s name as the donor will appear with the fallen soldier’s name as a linkage from one family to the other, a memory created and enshrined forever. A letter to the individual soldier’s family will be sent so that the family knows that their children are remembered.  

Please give generously and quickly to our Mezuzot Shalom project. May the light of the Chanukiyah shine upon the recognition of the soldiers, and this light create another miracle for am yisrael, the miracle of enduring memory and recognition.  We are one people- let us act as such.

Message de Hanoukkah du Directeur général

Dans notre tradition, nous avons plusieurs fêtes qui commémorent des miracles : Pessah, qui raconte l'histoire de l'Exode, les 10 plaies, la division de la mer Rouge et le maintien en vie de notre peuple pendant 40 ans dans le désert.  Chavouot commémore le don de la Torah sur le mont Sinaï et le miracle de la création. Pourtant, lorsqu’on pense à la fête du miracle, nous considérons d’abord et avant tout la fête de Hanoukka et le miracle de l'huile. Pourquoi? La raison est simple, parce que les soldats des Maccabées ont combattu bravement et vaillamment pour pratiquer leur religion dans le Temple.  Ils ont quitté leurs maisons, ont continué de pratiquer leur religion et la liberté de culte, et étaient prêts à sacrifier leur vie pour ce principe.

L'été dernier, les soldats israéliens se sont battus pour défendre leur sécurité, protéger leurs enfants et faire progresser l'idée d'un état juif démocratique dans un océan de dictatures et de tirs de roquettes. 66 Israéliens ont donné leur vie pour ces principes durant l’Opération Bordure Protectrice. Le parallèle avec Hanoukka est frappant, et en ne commémorant pas leur mémoire, je crains que leurs actions passent inaperçues.  Nous ne pouvons pas et n’allons pas laisser cela se produire!


En tant que communauté, Talmud Torah et Herzliah apposeront 66 mezzouzot sur chacune des portes de notre école. Le prix de chaque mezzouzah est de 1,800 $. Le nom de votre famille, en tant que donatrice, apparaîtra sur une plaque au côté du nom du soldat tombé au combat. Cela représentera un lien sacré entre les deux familles et ce pour toujours. Une lettre sera envoyée à la famille du soldat pour lui laisser savoir qu’on se souviendra de l’être cher.  Je vous prie de donner généreusement et répondre rapidement à notre projet Mezouzzot Chalom. Que la lumière de la Hanoukia brille à la mémoire des soldats et que cette lumière crée un autre miracle pour Am Israël, le miracle de la mémoire et de la reconnaissance durable. Nous sommes un peuple, agissons donc en tant que tel.

December 12, 2014

Trust / Confiance


Parasha Vayeshev

This parasha commences the story of Yosef and his brothers.  Interestingly, it starts with Yaakov, at an advanced age, ready to retire.  Yaakov wants to rest, but just as he is about to, all the business with Yosef starts.  Throughout the stories, the major issue is trust.  The brothers do not trust Yosef, and consequently they plot against him.  He is sold as a slave into Egyptian territory, rises in power, is betrayed, rises again, etc.  He trusts in Hashem throughout the narrative. He trusts in the goodwill of others, Potiphar, the baker, his brothers with mixed results.  Trust is the major theme of our parashah, how it is used and abused,  

After all one is only betrayed by friends ,enemies are expected to act deceitfully.
Professor  Tschannen-Moran  from William and Mary College has an definition of trust that I am sharing with you:

Here is Tschannen-Moran’s definition: “Trust is an individual’s or group’s willingness to be vulnerable to another party based on the confidence that the latter party is benevolent, reliable, competent, honest, and open.” These details on each criterion might form the core of a school survey:

• Benevolence – Confidence that one’s well-being or something one cares about will be protected by the trusted party… the assurance that others will not exploit one’s vulnerability or take advantage even when the opportunity is available.
• Honesty – The trusted person’s character, integrity, and authenticity… acceptance of responsibility for one’s actions and not distorting the truth in order to shift blame to another.
• Openness – The extent to which relevant information is shared… openness signals reciprocal trust.
• Reliability – Consistency of behavior and knowing what to expect from others… a sense of confidence that one’s needs will be met in positive ways.
• Competency – The ability to perform as expected and according to standards appropriate to the task at hand.
Tschannen-Moran has a number of suggestions on how leaders can build trust in a school, and suggests working with a coach to improve the culture of the school. It all boils down to this: “Develop a thoughtful leadership style. Act with humility. Treat teachers like professionals.” 

In order to build a better Talmud Torah | Herzliah we have to build trust. Our annual campaign starts now, we are trusting partners, each invested in each other. Each one of us should demonstrate this trust by giving generously according to our means. Yosef  gave generously of his wisdom and saved a nation from starvation.  We too must show  trust in Talmud Torah | Herzliah and give generously.
Dr. Laurence Kutler
Head of School
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Paracha Vayeshev

Cette paracha relate l'histoire de Yossef et ses frères. Fait intéressant, elle commence par Yaakov, à un âge avancé et prêt pour la retraite. Yaakov veut se reposer mais alors qu'il est sur le point de le faire, toute l'histoire de Yossef commence. À travers cette histoire, un problème majeur surgit, celui de la confiance. Les frères de Yossef ne lui font pas confiance et par conséquent ils complotent contre lui. Il est vendu comme esclave en territoire égyptien, s'élève au pouvoir, est trahi, s'élève à nouveau, etc. Il fait confiance en Hachem. Il a confiance dans la bonne volonté des autres, Putiphar, le boulanger, ses frères avec des résultats mitigés. La confiance est le thème majeur de notre paracha, comment est-elle utilisée et abusée,
Après tout, on n'est trahi que par des amis, car les ennemis sont censés agir avec ruse de toute façon.

Le Professeur Tschannen-Moran de William and Mary College a une définition de la confiance que je vais partager avec vous:
Voici la définition de Tschannen-Moran: «La confiance est une volonté d'un individu ou d'un groupe d'individus dont la vulnérabilité est basée sur la confiance qu'il témoigne à une autre personne bienveillante, fiable, compétente, honnête et ouverte.» Ces détails sur chaque critère pourraient former la base d'un sondage de l'école:
• Bienveillance - disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui.  assurance que d'autres ne profiteront pas de la vulnérabilité d'un autre et abuser d'une personne même si l'occasion s'y présente.
• Honnêteté - intégrité et authenticité de la personne en qui on fait confiance ... acceptation de la responsabilité pour ses actions et non pas déformer la vérité afin de rejeter la faute sur l'autre.
• Transparence - mesure dans laquelle l'information pertinente est partagée ... ouverture qui conduit à la confiance réciproque.
• Fiabilité - savoir à quoi s'attendre des autres ... un sentiment de confiance que ses besoins seront satisfaits de façon positive.
• Compétence - La capacité de fonctionner comme prévu et conformément aux normes appropriées pour la tâche à accomplir.
Tschannen-Moran a un certain nombre de suggestions sur la façon dont les dirigeants peuvent renforcer la confiance dans une école, et suggère de travailler avec un coach pour améliorer la culture de l'école. Tout se résume à ceci: «Mettre en place un style de leadership réfléchi. Agir avec humilité. Traiter les enseignants comme des professionnels".
Afin de construire un meilleur Talmud Torah | Herzliah nous devons bâtir sur la confiance. Notre campagne annuelle vient d'être lancée, nous sommes des partenaires de confiance et chacun de nous investit sa confiance dans l'autre. Chacun de nous devrait faire preuve de confiance en donnant généreusement selon nos moyens. Yossef a donné généreusement de sa sagesse et a sauvé un pays de la famine. Nous aussi devons montrer notre confiance à Talmud Torah | Herzliah et donner généreusement.
Dr Laurence Kutler
Directeur général


December 4, 2014

Vayishlah

Parashat Vayishlah

Our parashah is replete with kisses.  What is in a kiss? When Yaakov kisses Rachel when they first meet, the tears of passion run down his face. The midrash detects hidden meanings in this kiss.  Perhaps at the moment of Yaakov’s greatest passion and ecstasy there is the hint of the bereaved, since Rachel will be lost all too soon.   After all, it is his beloved that he embraces as he kisses her. This is not the type of kiss that is extended to Laban, Yaakov’s father in law in their encounter, nor the kiss shared with Esav, his estranged brother at their reunion. In fact, the Torah has cantilation marks over the verb vayisnasshequ,”to kiss” to connote the bite marks of this twisted kiss of reconciliation.  Perhaps this kiss foreshadows the rocky relationship between the brothers’ descendants, Israel and Rome, and now Israel and the Arab countries.

Within kisses are many emotions;  passion, ecstasy, betrayal, vulnerability and tragedy.  The rabbis knew well, intent and disguise.  Emotions are so powerful that society attempts to veil them at most opportunities.  The kiss allows us the opportunity to both reveal and hide. Like the young girl who approaches the rabbi with a bird grasped behind her.  She asks the rabbi:” Is the bird dead or alive?”  The rabbi knows full well that if he says “alive”, the girl could squeeze the bird lifelessly.  Conversely, if the rabbi says “dead”, she could open her hand and prove him and his wisdom false.  So he answers:” The choice is in your hands”. The girl’s decision regarding the bird like the intention of a kiss is a choice. Let us choose wisely....

Dr. Laurence Kutler
Head of School

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Parachat Vayishlah

La paracha de cette semaine parle de baisers. Qu'y a-t-il dans un baiser? Lorsque Yaakov embrasse Rachel lors de leur première rencontre, les larmes de la passion courent sur son visage. Le midrach voit une signification dans ce baiser. Au moment de la plus grande passion et de l'extase de Yaakov il y a le soupçon d'une familles endeuillée, puisque Rachel sera perdue trop vite. Après tout, c'est sa bien-aimée qu'il embrasse comme il l'embrasse. Ce n'est pas le type de baiser qui est donné à Laban, le beau-père de Yaakov lors de leur rencontre, ni le baiser partagé avec Esav, son frère, lorsqu'ils se retrouvent. En fait, la Torah utilise le verbe vayisnasshequ "embrasser" pour désigner les marques de morsure de ce baiser de réconciliation. Peut-être que ce baiser préfigure la relation difficile entre les descendants des frères, Israël et Rome, et maintenant Israël et les pays arabes.

Dans un baiser il y a beaucoup d'émotions: la passion, l'extase, la trahison, la vulnérabilité et la tragédie. Les rabbins connaissaient bien l'intention et la fausse apparence. Les émotions sont si fortes que la société tente de les voiler dans la plupart des situations. Le baiser nous donne l'occasion à la fois de les révéler et de les cacher. Comme la jeune fille qui se rapproche du rabbin avec un oiseau caché derrière elle. Elle demande au rabbin: "L'oiseau est mort ou vivant?" Le rabbin sait très bien que s'il dit «vivant», la jeune fille pourrait serrer fort l'oiseau jusqu'à lui faire perdre la vie. Inversement, si le rabbin dit «mort», elle pourrait ouvrir sa main et lui prouver que lui et sa sagesse sont dans l'erreur. Alors il répond: "Le choix est entre vos mains". La décision de la fille par rapport à l'oiseau est un choix tout comme l'intention d'un baiser. Laissez-nous choisir judicieusement ....

Dr. Laurence Kutler
Directeur général

November 28, 2014

A good time to be thankful for all we have/ Le moment le plus propice d’être reconnaissant pour tout ce que nous avons

From Alfred Lord Tennyson's poem In Memoriam:27, 1850:

I hold it true, whate'er befall;
I feel it, when I sorrow most;
'Tis better to have loved and lost
Than never to have loved at all.

This parashah, vayetze, deals with love lost from two points of views.  The first perspective is Leah who gets half  the love she desires in life.  She has the love of many children but not the love of her husband.  Her sister, Rachel, gets the other half, the love of the same husband, but not the love of many children. Their sorrow and half filled cups permeate the stories of our parashah, begging the question: Is it better to have the great love of your life and then to lose it, and then deal with sorrow, or simply to not experience it? Each of us will answer this question differently, which will say more about us than Leah or Rachel.

We do not get through life without great love and great loss. The way we navigate between these poles is part of our self discovery.  The important element is gratitude; the capacity to say thank you for all of life, good or bad and face each with equanimity.

This week marks American Thanksgiving, and I am feeling nostalgic and a little hungry. It is a good time to say thank you for all we have.  How fitting that Leah names her fourth son Yehudah, "thanks to G-d".  I think that she got it.  I hope that we do too.


Dr. Laurence Kutler
Head of School

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Message de Dr Laurence Kutler

Du poème d'Alfred Lord Tennyson In Memoriam: 27, 1850:

I hold it true, whate'er befall;
I feel it, when I sorrow most;
'Tis better to have loved and lost
Than never to have loved at all.

La paracha Vayetze traite de l'amour perdu de deux points de vue. La première perspective est Léa qui reçoit la moitié de l'amour qu'elle désire dans la vie. Elle reçoit l'amour de nombreux enfants, mais pas l'amour de son mari. Sa sœur, Rachel, obtient l'autre moitié, l'amour du même mari, mais pas l'amour de nombreux enfants. Leur tristesse et leurs tasses à moitié remplies imprègnent les histoires de notre paracha, et posent la question suivante: est-il préférable de connaître l'amour de votre vie et le perdre ensuite en éprouvant une grande douleur, ou tout simplement ne pas en faire l'expérience? Chacun de nous répondra à cette question différemment, ce qui en dira plus sur nous que Léa ou Rachel.

Nous ne pouvons traverser la vie sans grand amour et sans grande perte. La façon dont nous naviguons entre ces deux pôles fait partie de notre découverte de soi. L'élément important est la gratitude; la capacité de dire merci à la vie, quelle soit bonne ou mauvaise et y faire face avec sérénité.

Cette semaine marque l'Action de Grâce pour les américains, et je me sens nostalgique à ce niveau. C'est le moment propice de dire merci pour tout ce que nous avons. Quelle coïncidence que Léa ait appelé son quatrième fils Yehouda, "Grâce à D'ieu". Je pense qu'elle en a compris le sens et j'espère que nous l'avons compris aussi.


Dr Laurence Kutler
Directeur général

November 20, 2014

A Winter’s Tale / Un conte d'hiver

A Winter’s Tale

My friend Phil Graubart reminded me last week of Shlomo Carlebach who used to say that, for him, one of the most beautiful sights was a tree in winter.  The trunk is dry and dead, the branches are stripped of greenery, the tree itself shows as much life as a stone.  Yet this is a purely external impression.  On the inside, one layer beyond where we can see, sap moves, molecules regenerate, vital forces reorganize; the tree is coming back to life. Today I am gazing at the trees of Montreal from the window of my office on avenue Victoria. The snow has fallen, the trees are diminished and it is hard to imagine the Spring.  Our teacher, Sarit Malca is gone and it is hard to deal with her loss. 

Her students are mourning with her family and her colleagues.  They are the sap and the molecules and the vital forces that will keep her teachings alive. It’s just tough to visualize it today, with the snow fallen, covering the streets.  Perhaps tomorrow....


Dr. Laurence Kutler
Head of School


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Un conte d'hiver

Mon ami, Phil Graubart, m'a fait rappeler la semaine dernière ce que Shlomo Carlebach disait. Pour lui, l'un des plus beaux paysages était un arbre en hiver. Le tronc est sec et mort, les branches sont dépouillés de verdure, l'arbre n'a plus de vie, telle une pierre. Pourtant, c'est est une impression purement externe. À l'intérieur, au-delà de ce que nous pouvons voir, la sève se déplace, les molécules se régénèrent, les forces vitales se réorganisent: l'arbre revient à la vie. Aujourd'hui, je regardais les arbres de Montréal à partir de la fenêtre de mon bureau sur l'avenue Victoria. La neige est tombée, les arbres sont dépouillés de leurs feuilles et il est difficile d'imaginer le printemps. Notre chère enseignante, Sarit Malca nous a quittés et il est difficile de faire face à sa perte.

Ses élèves, tout autant que sa famille et ses collègues pleurent son départ. Ils sont la sève, les molécules et les forces vitales qui maintiendront ses enseignements en vie. Il est juste difficile de visualiser tout cela aujourd'hui, avec la neige qui est tombée et qui a couvert les rues. Peut-être le verrons-nous demain, qui sait....


Dr Laurence Kutler
Directeur général

November 13, 2014

Memories to be cherished and enshrined | Souvenirs qui doivent être célébrés et consacrés

The beginning of Parashat Chayye Sarah, “life of Sarah” actually depicts her death.  The parashah begins with the death of Sarah, and the light from her tent goes out.  The parashah ends with the death of Avraham, the faithful man of G-d.  It seems that our parashah has bookends, the passing of two great luminaries, while the middle of the parashah deals with Rivka and Yitzhak, and how the two of them grow together and contribute to the saga of Israel. The passing of the two giants and our great loss is telling.  Who among us has not experienced great loss in our lives? Of course the lights sometimes go out, only to be replaced by other lights.

This past summer we felt the loss of Israeli soldiers, 66 that gave their lives in operation protective shield.  Their loss is greatly felt.  Soon Talmud Torah and Herzliah will unveil a commemorative campaign which will attach the memories of the fallen soldiers to the doorposts of our classrooms with mezzuzot.  This campaign will be unfolded shortly. You, our parents will have the first opportunity to commemorate the fallen. 

Towards the end of our parashah, Yitzhak sees Rivka for the first time, takes her into his mother’s tent and loves her.  How fitting that each person is granted comfort from mourning and we know that something new and precious is created again. When life is over, we have memories and these memories should be cherished and enshrined.

Dr. Laurence Kutler
Head of School

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Message du Dr. Laurence Kutler

Le début de la parachat Chayee Sarah «la vie de Sarah» dépeint réellement sa mort. La paracha commence par la mort de Sarah et par la lumière qui s'éteint de sa tente. La paracha se termine par la mort d’Abraham, l'homme fidèle de D'ieu. Il semble que notre paracha traite au début et à la fin du décès de deux grands luminaires, tandis que milieu de la paracha traite de Rivka et de Yitzhak, et comment les deux ont grandi ensemble et contribuer à la saga d'Israël. Le passage des deux géants et notre grande perte est révélateur. Qui d'entre nous n'a pas connu une grande perte dans nos vies? Bien entendu, les lumières s'éteignent parfois et sont remplacées par d'autres lumières.

L'été dernier, nous avons perdu 66 soldats israéliens, qui ont donné leur vie durant l'Opération Bordure Protectrice. Leur perte fut fortement ressentie.  À Talmud Torah et Herzliah nous lanceront très bientôt une campagne commémorative à la mémoire des soldats tombés en plaçant une mezzuza à leur nom devant chaque salle de classe. Vous, en tant que parents aurez l'occasion avant tous de commémorer ces victimes.

Vers la fin de notre paracha, Yitzhak voit Rivka pour la première fois, la prend dans la tente de sa mère et l'a fait sienne. Nous réalisons comment chaque personne est réconfortée durant un deuil et comment quelque chose de beau et précieux est créé à nouveau. Quand la vie prend fin, nous avons des souvenirs et ces souvenirs devraient être célébrés et consacrés.


Dr Laurence Kutler
Directeur général

November 7, 2014

Being Mindful of our Behaviour/ Faire attention à notre comportement

Message from Dr. Laurence Kutler

Bill 56 is a mandate against bullying in the classroom.  The government decided that each school should eradicate bullying and that it has no place in the classroom or school.  Bullying could occur in the class, between students, between teachers and students, and between administrators-teachers, students, etc.  In short, we need to curb behaviour so that coercion is not an option to force others to do the will of the bully. It was easy to write a position against bullying and include it in the code of conduct at Talmud Torah/Herzliah. But we did not need the government to address the issue for us.  In fact, Jewish values are firmly set against bullying.  In our parashah this week, vayere, we find the narrative of the expulsion of Yishamael.  At first blush, his expulsion might in itself be seen as an act of bullying, but upon closer examination, quite the reverse is true. The verse in Gen 21:9 uses the word messaheq, to describe a situation between Yishmael and Yitzhaq.Yishmael is bullying Yitzhak: "Sarah saw the son whom Hagar the Egyptian had borne to Abraham bullying (metzahek)" . Dr Joseph Fleischman in his commentary on the parashah from Bar Ilan University draws our attention to the commentator Nahmanides, who states:

What seems to me is that this occurred on the day Isaac was weaned, and she saw him making fun of Isaac or of the great feast. Therefore Scripture says, "the son whom Hagar the Egyptian had borne to Abraham" and "Ishmael making fun." So she said: a slave who makes fun of his master must die or be beaten; but I do not want that, so only cast him out from my presence, and let him not inherit at all with my son, the son of the mistress. She also said that his mother should be cast out, because the youngster could not leave his mother, for if he left his mother he would die." Rabbi Akiva said metzahek refers to none other than illicit sexual relations, as in: "The Hebrew slave whom you brought into our house came to me to dally with me (leztahek bi)" (Gen. 39:17).

This indicates that our matriarch Sarah observed Ishmael behaving disgracefully, chasing married women and forcing himself on them. Rabbi Ishmael teaches that this use of the word tzehok refers to none other than idolatry, as it is said, "They sat down to eat and drink, and then rose to dance (letzahek)" (Ex. 32:6). From this we learn that Sarah saw Ishmael building platforms, catching grasshoppers, and sacrificing them on them. Rabbi Eliezer, son of Rabbi Judah says: this use of the word tzehok refers to none other than bloodshed, as it is said, "Let the young men come forward and engage in single combat (ve-yisahaku) before us" (II Sam. 2:14). Rabbi Azariah said in the name of Rabbi Levi: Ishmael said to Isaac, "Let us go and look at our portion in the field." Ishmael took a bow and arrow and shot towards Isaac, pretending to be playing; as it says, "Like a madman scattering deadly firebrands, arrows, is one who cheats his fellow and says, 'I was only joking'" (Prov. 26:18-19). [Thismidrash, in slightly different form, is cited by Rashi in his commentary on the verse.]

According to this view, metzahek implies that Ishmael transgressed with respect to one or all three of the sins held to be most grave in the eyes of the Sages: illicit sexual relations, idolatry, or murder.
The point is, that our tradition clearly holds a dim view of bullying.  We need to be mindful of our behaviour, wherever it may be, in school, outside of school in the real world, or in the virtual world, and create the boundaries that our tradition cherishes. It is only when we love each other enough, and relinquish control enough, that we can obtain the kind of moral development that will equip us to become the Jewish leaders of tomorrow.

Dr. Laurence Kutler
Head of School


Message du Dr. Laurence Kutler

La loi 56 est une loi contre l’intimidation dans la classe. Le gouvernement a décidé que chaque école devrait supprimer l'intimidation et qu'elle ne devrait pas exister en classe ou à l'école. L'intimidation pourrait se manifester entre les élèves, entre les enseignants et les élèves, et entre les enseignants et les membres de l’équipe administrative.  Bref, nous devons nous comporter avec respect.   Il est facile de mettre par écrit les règlements contre l’intimidation et l'incorporer dans le code de conduite de Talmud Torah | Herzliah. Mais nous n'avons pas eu besoin du ministère de l’éducation pour aborder la question. En fait, nos valeurs juives sont fermement contre l'intimidation. Dans la paracha de cette semaine,  Vayere, nous parlons du récit de l’expulsion d’Ishmael.  À première vue, son expulsion pourrait être un acte d’intimidation, mais en examinant de plus près, c’est tout le contraire. Le paragraphe dans Génèse 21 :9 utilise le mot messaheq pour décrire une situation entre Yishmael et Yitzhaq. Yishmael bafoue Yitzhak : "Sarah a vu le fils que Hagar, l’Égyptienne, avait porté pour Abraham bafouant ainsi (metzahek)". Dr Joseph Fleischman de l’Université Bar Ilan, dans son commentaire de la paracha attire notre attention sur le commentateur Nahmanides, qui expose :

Ce qui me semble est que ceci est arrivé le jour du sevrage d’Isaac et elle l'a vu se moquer d’Isaac ou du banquet. Les Saintes Écritures rapportent que "le fils que Hagar, l’Égyptienne, avait donné à Abraham" et "Ishmael se moquant." Donc elle a dit : un esclave qui raille son maître doit mourir ou être battu; mais je ne le veux pas, donc rejette seulement sa présence et ne laisse pas partager l’héritage avec mon fils, Isaac.  Elle a aussi dit que sa mère devrait être chassée, parce que le jeune ne pouvait pas quitter sa mère, car s'il quittait sa mère il mourrait. "Le rabbin Akiva a dit que metzahek ne fait référence à nuls autres que des rapports sexuels illicites, comme dans :" l'esclave hébreu que vous avez apporté dans notre maison m'est venu pour s'amuser avec moi (leztahek) "(général 39:17).

Ceci indique que notre matriarche, Sarah, a observé Ishmael se comporter honteusement, poursuivre des femmes mariées et s’imposer à elles. Le Rabbin Ishmael enseigne que cette utilisation du mot tzehok fait référence à l'idolâtrie, comme il est dit, "Ils se sont mis à table pour manger et boire et se sont ensuite levés pour danser (letzahek)" (ex. 32:6). De ceci nous apprenons que Sarah a vu Ishmael construire des plates-formes, attraper des sauterelles et les sacrifier dessus. Le Rabbin Eliezer, le fils de Rabbin Judah dit : cette utilisation du mot tzehok se réfère au carnage, comme il est dit, "Laisse les jeunes hommes se présenter et s'engager en combat singulier (ve-yisahaku) avant nous" (II Sam. 2:14). Le Rabbin Azariah a dit au nom du Rabbin Levi : Ishmael a dit à Isaac, "Laisse-nous regarder notre part dans le champ." Ishmael a pris un arc et une flèche et l’a lancée en direction d’Isaac, prétendant jouer avec lui, comme il est dit : "Comme un fou dispersant des brandons mortels, les flèches, est celui qui trompe son camarade et dit, ' je plaisantais seulement '" (Prov. 26:18-19). [Ce midrash est légèrement différent de celui cité par Rashi dans son commentaire.

Selon cette vue, metzahek implique qu'Ishmael a transgressé en ce qui concerne un ou les trois péchés, considérés comme graves aux yeux des sages :  rapports sexuels illicites, idolâtrie ou meurtre.
Le point est que notre tradition rejette clairement l'intimidation. Nous devons être attentifs à notre comportement, partout, à l'école, à l'extérieur de l'école, dans le monde réel ou dans le monde virtuel et respecter les barrières que notre tradition établit.  C’est seulement quand nous nous aimons assez et que nous nous abandonnons que nous pouvons nous développer moralement et nous équiper adéquatement pour devenir les leaders juifs de demain.

Dr. Laurence Kutler
Directeur général

October 24, 2014

Redeeming value in multi-lingualism/ Une valeur rédemptrice dans le multilinguisme

In this week’s parashah, Noach, we are presented with the story of Bavel.  Humanity builds a tower to reach heaven, and as a consequence for their hubris and arrogance, G-d confuses the workers with many languages so that the workers cannot understand each other. They are forced to use other means of communication, such as body language and expressions to discern meaning. The building project fails without language.  However, perhaps there is a redeeming value in multi lingualism.  Especially since we, at Talmud Torah/Herzliah, teach  and learn in three languages. 

In an interesting article Samara Frank and Stephen Smith present the benefits of multilingualism for the developing brain:
For decades, psychologists cautioned against raising children bilingual. They warned parents and teachers that learning a second language as a child was bad for brain development. But recent studies have found exactly the opposite. Researchers now believe that when people learn another language, they develop cognitive advantages that improve their attention, self-control and ability to deal with conflicting information.”

Today the benefits of multi-lingualism are being implemented at Talmud Torah | Herzliah.  Here we develop the brain so that when faced with new languages our children/students will adapt.  If placed at the tower of Bavel our students might have succeeded in the building project, but then, that really wasn’t the test –was it?

Dr. Laurence Kutler
Head of School 
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Dans la Paracha Noah de cette semaine, nous parlons de l'histoire de Babylone. L'homme a construit une tour pour atteindre le ciel par orgueil et arrogance, D-ieu a fait en sorte de semer la confusion entre les ouvriers qui parlèrent différentes langues et ne purent se comprendre les uns les autres. Ils étaient contraints d'utiliser d'autres moyens de communication, tels que le langage corporel et d'autres expressions pour se comprendre. Le projet échoue. Cependant, pourrait-il y avoir une valeur rédemptrice dans le multilinguisme. D'autant plus que nous, à Talmud Torah Herzliah, nous enseignons en trois langues. 

Dans un article intéressant Samara Frank et Stephen Smith présentent les avantages du multilinguisme pour le développement du cerveau: 
"Pendant des décennies, les psychologues nous ont mis en garde contre une éducation bilingue. Ils ont averti les parents et les enseignants qu'apprendre une deuxième langue était mauvais pour le développement du cerveau. Mais des études récentes ont démontré exactement le contraire. Les chercheurs croient maintenant que quand les gens apprennent une autre langue, ils développent des avantages cognitifs qui améliorent leur attention, la maîtrise de soi et la capacité à traiter des informations contradictoires". 

Aujourd'hui, les avantages de multilinguisme sont mises en œuvre à Talmud Torah | Herzliah. Ici, nous développons le cerveau de sorte que lorsque nos enfants sont confrontés à une nouvelle langue ils s'adaptent. Si nos élèves se trouvaient sur la Tour de Babel, ils auraient réussi le projet de construction, intéressant n'est-ce pas?
Dr. Laurence Kutler
Directeur général

October 15, 2014

Going from Dvarim to Bereishit

This week we end the Book of Devarim and start the Book of Bereishit.  We do this every year, each year renewing the cycle of torah readings that force us to think and rethink the great narratives that constitute our mesorrah, “traditions”.  Interestingly enough, the last story that we read defines the idea of Hesed or loving kindness. Moshe is laid to rest on Har Nevo, in an unmarked and unacknowledged grave.  His burial place is unknown ad no one can pay their respects to a leader who served his people for over 40 years.  However, G-d covers him up and provides him with the burial garments.  An act of Hesed! We then turn to the Book of Bereishit, and read another story of G-d the garment provider.  This time in the garden of Eden, it is Adm and Chava, who cry out that they  are naked and in need of clothes, swiftly provided to them by the Kadosh Baruch Hu. The two stories expand on the theme of hesed, kindness, that we should all emulate. R. Eliyahu Dessler (1892-1953) makes explicit, that we should walk in the ways of Hashem in order to be more like him.  If he does Hesed, then so should we.

How many opportunities do we have at Talmud Torah/Herzliah to do Hesed. To plant a garden in front of our building, to volunteer at food banks, to do acts of kindness randomly.  Our students actively engage in Hesed daily.  We are proud of their efforts and revel in their capacity to find opportunity and hope in everyday action. Together, as a community, where we: Faconnons Les leaders De Demain, we do so, by acting like G-d, walking in his ways, and going from Dvarim to Bereishit.

October 8, 2014

Dream of the sukkot as shelter from the clouds/ Rêver de Souccot comme un abri contre les nuages

Before our administrative meetings every Tuesday, we start with a dvar torah.  This week, the dvar torah  was given by Patricia Revah who brought to our attention the dispute beween R  Akiva and R. Eleazar on the meaning of sukkot.  The latter suggesting that they were booths and R. Akiva suggested that they were emblematic of clouds in the desert.  In R Akiva’s view the sukkot provided shade and shelter by day and served as a a canopy during the night.  The sukkah then became emblematic of the clouds and glory that sheltered Israel during the trek in the wilderness.

This position was not universally held.  Ibn ezra, Rashbam and Abarbanal all held that the sukkot were actual booths that our ancestors lived in during the wilderness.  Rashbam added an educational component. The sukkot taught us humility.  We did not build great tents and adorn them, instead we lived simply and humbly.  The truth is that the Torah teaches us that we lived in tents and in booths during the desert.  Go figure...

Perhaps, though we should consider the clouds a little bit more carefully.  Living in the clouds is a metaphor for dreaming.  We cannot build solid structures like schools and buildings, without first dreaming.  The larger our dreams the greater our reality.  So let us this year, dream of the sukkot as shelter from the clouds.  Let us dream greatly, and hope that all our dreams materialize soon.  

Dr. Laurence Kutler
Head of School

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Tous les mardis, avant de commencer nos réunions d'équipe administrative, nous commençons avec un Dvar Torah. Cette semaine, le Dvar Torah a été donné par Patricia Revah qui a porté à notre attention le différend entre Rabbi Akiva et Rabbi Eliezer sur la signification de Souccot. Rabbi Eliezer suggérait qu'il s'agissait de cabanes, tandis que Rabbi Akiva parlait de représentations de nuages ​​dans le désert. Selon Rabbi Akiva, les Souccot fournissaient un auvent durant le jour et un abri pour la nuit. La soucca est ensuite devenue l'emblème de nuages ​​et de gloire qui abritaient Israël pendant leur traversée du désert. 

Cette prise de position n'était pas universelle. Ibn Ezra, Rashbam et Abarbanal pensaient que les Souccot était de réelles cabanes dans lesquelles nos ancêtres ont vécu durant leur traversée du désert pendant. Rashbam ajoute un volet éducatif à cela:  Souccot nous a appris l'humilité. Nous n'avons pas construit de grandes tentes et les avons ornées, au contraire, nous vivions simplement et humblement. La vérité est que la Torah nous enseigne que nous vivions dans des tentes et dans des cabanes dans le désert. Allez comprendre ... 

Si nous considérions les nuages ​​un peu plus attentivement. Vivre dans les nuages ​​est une métaphore pour rêver. Nous ne pouvons pas construire des structures solides comme les écoles et les bâtiments, sans d'abord rêver. Alors laissez-nous cette année, rêver de Souccot comme un abri contre les nuages​​. Rêvons grandement, et espérons que tous nos rêves se concrétisent rapidement.



Dr. Laurence Kutler
Directeur général

September 19, 2014

To engage each other and create community under Divine guidance/ D'engager les uns les autres et créer une communauté sous la direction divine

The middle of next week we will celebrate Rosh Hashanah together as a community. The holiday has a dual message that is worth describing.  Firstly, it recognizes the kingship of G-d in his universal nature.   Secondly it is the day of judgement.  We are called to account for our deeds this past year and turn to each other for forgiveness and reconciliation.  In essence we act as a community; acknowledging our fallibility and our desire to work with each other. No place is this better presented than in the blowing of the shofar.  It is a call to look at ourselves and to acknowledge G-d’s sovereignty. In fact, according to the Rambam , the blowing of the shofar is the only mitzvah related to Rosha Hashanah in the Torah (Hilchot Shofar, chapt 1,2).

The duality of acknowledging G-d and turning to each other to form community is instructive for all of us.  How can we engage each other and create community under Divine guidance?  This week the Y and Herzliah made a joint announcement about our future plans.  A letter of intent was written for both institutions to explore a new campus for Herzliah at the Y.  We are turning towards each other in order to create a better future for our children. This act, which I hope will end in an agreement, will steer our future together.  It is the clarion call of the shofar to turn towards each other, and by so doing, engage, create, and bind our futures together. By working together as a dynamic team we will draw closer the holy presence of G-d to us, our children, and all of Montreal.  May the shofar this year be that clarion call for togetherness, and mutual enterprise.

Dr. Laurence Kutler
Head of School
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Au milieu de la semaine prochaine, notre communauté célébrera  Roch Hachana.  Cette fête véhicule un double message qui est important de préciser.  Avant tout, il reconnaît la royauté de D.ieu dans sa nature universelle.  En deuxième lieu, il représente le jour du jugement.  Nous sommes appelés à rendre compte de nos actes durant l’année qui vient de s’écouler et à nous tourner vers l'autre pour demander pardon et se réconcilier.  En fait, nous agissons en tant que communauté.  Nous reconnaissons notre faillibilité et notre désir de travailler avec l'autre.  Ce qui est tout à fait représenté par le son du shofar. C'est un appel à nous regarder et à reconnaître la souveraineté de D.ieu.  En fait, selon le Rambam, le son du shofar est la seule mitsva liée à Rosh Hachana dans la Torah (Hilchot Shofar, chap 1,2).

La dualité de reconnaître D.ieu et se tourner vers l'autre pour faire partie d’une communauté est une leçon pour tous.  Comment pouvons-nous engager les uns les autres et créer une communauté sous la direction divine?  Cette semaine, le YM-YWHA et Talmud Torah| Herzliah ont fait une annonce conjointe à propos de nos plans futurs. Une lettre d'intention a été rédigée pour les deux institutions afin d'explorer un nouveau campus pour l’école secondaire Herzliah au YM-YWHA. Nous nous tournons vers l'autre afin de créer un meilleur avenir pour nos enfants.  Cet acte, qui, je l'espère, se conclura par un accord, dessinera notre avenir ensemble.  C'est le cri de ralliement du shofar qui nous fait tourner les uns vers les autres, et, ce faisant, nous nous engageons, créons et tissons notre avenir ensemble.  En travaillant comme une équipe dynamique, nous nous rapprocherons de D.ieu, de nos enfants  et de toute la communauté juive de Montréal.  Que cette année, le shofar soit un appel vers la convivialité et l’entente mutuelle!

Dr Laurence Kutler


Directeur général

September 12, 2014

A great service/ Un grand service

This week’s parashah , Ki Tavo reflects the commandment to serve Hashem with joy Deut 28. The Rambam comments further in ( Mishneh Torah, Hilkhot Shofar, Sukkah ve-Lulav, 8.15):

The joy that a person should experience in performing the commandments and in loving the Lord who commanded them – that is a great service; and whoever prevents himself from feeling this joy deserves to pay the price, as it is written:   “Because you would not serve the Lord your G-d in joy and gladness over the abundance of everything.”

How interesting that we missed opportunities to serve G-d in joy in the desert.  Then and not now? Are we still culpable?  Are there moments when we could celebrate but choose to ignore the opportunity in favour of taking for granted the gifts that are around us? How many of us choose not to recognize the good around us , Hakarat hatov? This year we are concentrating on implanting the four pillars of our strategic plan; academic excellence, new facilities, aligning Jewish values with our curricula, and enhancing our performing arts program and athletics. Much work is going into this and many people are involved in the implementation.  Have you noticed some of the changes?  Have you commented positively to someone involved? This year we are at capacity in our admissions-certainly a sign of our growing reputation for excellence.  Let’s celebrate while doing even better! By becoming ambassadors for hakarat hatov, acknowledging the good we see around us, we serve G-d in joy.  Let us all commit to seeing and commenting on the positive this year and celebrate with joy our successes and the successes of those engaged in holy work.  That’s all of us!

Dr. Laurence Kutler
Head of School

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La paracha de cette semaine, Ki Tavo reflète le commandement de servir Hachem avec joie (Deutéronome 28).  Le Rambam commente dans (Mishneh Torah, Hilkhot Shofar, Soucca ve-loulav, 8.15):

La joie que la personne doit vivre dans l'accomplissement des commandements et dans l'amour de D.ieu qui les a ordonnés - est un grand service; et quiconque s’empêche de sentir cette joie mérite d'en payer le prix, comme il est écrit: «Parce que tu ne servirais pas le Seigneur, ton Dieu, dans la joie et l'allégresse au-dessus de l'abondance et du reste.»
Il est intéressant de voir que nous avons manqué des occasions de servir D.ieu dans la joie lorsque nous étions dans le désert. C’était dans le passé, qu’en est-il du présent? Sommes-nous toujours coupables? Y a t-il des moments où nous pourrions célébrer mais choisir d'ignorer l'occasion en prenant pour acquis ce qui nous est offert? Combien d'entre nous choisissent de ne pas reconnaître le bien autour de nous, hakarat Hatov? Cette année, nous nous concentrons sur l'implantation des quatre piliers de notre plan stratégique, sur l'excellence académique, sur de nouvelles installations, en alignant les valeurs juives, le renforcement de notre programme, l'athlétisme et les arts. Plusieurs personnes sont impliquées dans la mise en œuvre et le travail est énorme. Avez-vous remarqué certains changements? Avez-vous des commentaires positifs à émettre? Cette année, nous avons atteint le maximum au niveau de la capacité physique de nos classes –un signe évident de notre réputation grandissante d'excellence. Célébrons ce succès en faisant encore mieux, en devenant des ambassadeurs pour hakarat hatov, en reconnaissant le bien que nous voyons autour de nous, en servant D.ieu dans la joie. Engageons-nous cette année à voir et commenter de façon positive et célébrons avec joie nos réussites et les succès de ceux qui sont engagés dans ce projet.


September 5, 2014

Rising up as a nation / Se soulever ensemble en tant que nation

This week’s parashah is ki tetze and deals with Israel going to war against its enemies.  There are several ways of discerning who our enemies are: enemies could be our inner struggles with our dual natures of yetzer hatov, “good inclination” and yetzer hara, “evil inclination” which may be hinted at through Rashi’s commentary on the captive woman. Our Judaica Director, Mr David Azerad, thinks so, but I am not sure. It could be our outward struggles against enemies who would want to obliterate us, the modern Amalekite.  The Jewish people have a long history of struggle with real and perceived enemies, and this summer was no different.  All of us witnessed the rockets from Gaza from our iPods, social media and television.  We saw the Israeli response, often manipulated by the media and demonized by anti Semites. Yet, the question, should be posed again and again: what would you do? Our population in Israel was attacked, tunnels dug, and the IDF went out against our enemies.  Including  recent graduates of Herzliah!

The great American rabbi, Joseph B. Soloveitchik, wrote in the 1950's: The Lord being "at war with Amalek throughout the ages" does not apply solely to a specific group against which we are commanded to go to battle, but includes the duty of rising up against any nation or group that is imbued with a mania of hatred and directs its animosity towards the Jewish people.  When a nation inscribes on its banner, "Let us wipe them out as a nation; Israel's name will be mentioned no more" (Ps. 83:5), it becomes Amalek.  In the thirties and forties this role was played by the Nazi's, with Hitler at their head.  They were Amalekites…Today their place has been taken by the masses following Nasser and the Mufti.

We can now add Hamas to this growing list. It is true that we all dream of a time of peace and security. A time when children can grow without fear.  I am reminded of a story by David Ben Gurion, the first prime minister of Israel.  He too yearned for peace with Arab neighbors .  He along with the biblical prophets wished for a time when the sheep would lie down with the wolf.  He added: “But I want to be the wolf” Am Yisrael chai!

Dr. Laurence Kutler
Head of School


La paracha Ki Tetse de cette semaine fait référence à la guerre d’Israël contre ses ennemis. Il existe plusieurs façons de discerner qui sont nos ennemis: les ennemis pourraient être nos luttes intérieures avec nos deux natures de yetser hatov, «bon penchant» et yetzer hara, «mauvais penchant» qui font allusion, selon le commentaire de Rachi, à la femme prisonnière.  Notre directeur des études juives, M. David Azerad, croit que oui, mais je ne suis pas sûr.  Il pourrait s’agir de nos luttes contre des ennemis extérieurs qui voudraient nous faire disparaître, les Amalécites modernes. Le peuple juif a une longue histoire de lutte avec les ennemis réels ou perçus, et cet été était la preuve que l’histoire se répète. Chacun d'entre nous a été témoin du lancement de roquettes à partir de Gaza, que ce soit à travers les médias sociaux ou à la télévision. Nous avons vu que la riposte israélienne a souvent été manipulée par les médias et diabolisée par les antisémites.  Pourtant, la question doit être posée encore et encore: que feriez-vous? Notre population en Israël a été attaquée, des tunnels ont été creusés et l'armée israélienne nous a défendus contre nos ennemis.

Le grand rabbin américain, Joseph B. Soloveitchik, écrit dans les années 1950: la phrase «Le Seigneur est en guerre contre Amalek à travers les âges» ne s'applique pas uniquement à un groupe spécifique contre lequel il nous est ordonné d'aller à la bataille, mais implique également le devoir de s'élever contre une nation ou un groupe qui est imprégné de haine et dirige son animosité envers le peuple juif. Quand une nation inscrit sur ​​sa bannière «Laissez-nous les éliminer; le nom d'Israël n'existera plus» (Ps.83: 5), cette nation devient Amalek. Dans les années trente et quarante, ce rôle était joué par les nazis avec Hitler à leur tête. Ils étaient Amalécites ... Aujourd'hui leur place a été prise par les peuples qui ont suivi Nasser et le Mufti.

Nous pouvons maintenant ajouter le Hamas à cette liste qui grossit de plus en plus. Il est vrai que nous rêvons tous d'un temps de paix et de sécurité. Un temps où les enfants peuvent grandir sans crainte. Je me souviens d'une histoire par David Ben Gourion, le premier Premier ministre d'Israël, qui lui aussi aspirait à la paix avec ses voisins arabes. Lui-même ainsi que les prophètes bibliques ont souhaité que les moutons se couchent avec le loup. Il a ajouté: «Mais je veux être le loup» Am Israel Chai!


Dr Laurence Kutler
Directeur général

August 28, 2014

Becoming engaged with one another / Nous engager les uns envers les autres

This week our parashah is shoftim and deals with the distribution of justice in Israel.

“You shall appoint magistrates and officials for your tribes, in all the settlements that the Lord your G-d is giving you, and they shall govern the people with due justice ( mishpat tzedek).   You shall not judge unfairly:   you shall show no partiality; you shall not take bribes, for bribes blind the eyes of the discerning and upset the plea of the just.  Justice (tzedek), justice shall you pursue, that you may thrive and occupy the land that the Lord your G-d is giving you (Deut.16:18-20).”

Moshe, at the end of his career as leader, about to leave his people to enter the land of Canaan, institutes a system of justice and advocates for fairness.  He is in touch with the needs of the people and demonstrates an intimate knowledge of who they are and where they are going.  This is not the Moshe we encountered in Sefer Shemot where his father in law cajoles him into appointing judges for the people.  Delegating what he thought was his job alone. The Moshe we encounter here is our teacher, our law giver and above all our engaged leader.

At Talmud Torah/Herzliah we need to follow Moshe’s example of keeping in touch with each other, becoming engaged with each other.  This way all of our goals, whether they are financial, educational, social, emotional, or spiritual will unfold. To this end, we set ourselves a challenge of engagement.  A challenge to create programs that are not frontal by nature but have educational behavioural objectives that engage parents and students; to engage donors in the building of the school; to engage and wrestle with educational excellence, etc. We can follow the example of Moshe rabbeinu by engaging with the community of the school towards a vision of long term sustainability and robust education.

Dr. Laurence Kutler
Head of School

Cette semaine, la Paracha Shoftim traite de la justice en Israël.

«Tu établiras des juges et des magistrats dans toutes les villes que l'Éternel, ton Dieu, te donne, selon tes tribus; et ils jugeront le peuple avec justice (mishpat tsedek). Tu ne porteras atteinte à aucun droit, tu n'auras point égard à l'apparence des personnes, et tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent les yeux des sages et corrompent les paroles des justes. Tu suivras ponctuellement la justice (tsedek) , afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne.» (Deutéronome 16 :18-20)

Moshé, à la fin de sa carrière en tant que leader, sur le point de quitter son peuple avant que ce dernier n’entre au pays de Canaan, institue un système de justice et de défense de l'équité.  Il prend en considération les besoins du peuple et démontre une connaissance profonde de qui ils sont et où ils vont.  Ce n'est pas le Moshé que nous avons rencontré dans le Sefer Chemot où son beau-père lui demande de nommer des juges pour le peuple. Déléguer ce qu'il pensait pouvoir déléguer, il devait le faire seul. Le Moshé que nous rencontrons ici est notre maître, notre donneur de droit et surtout un leader engagé.

À Talmud Torah | Herzliah nous devons suivre l'exemple de Moshé et rester en contact les uns avec les autres et nous engager les uns envers les autres. De cette façon, tous nos objectifs, qu'ils soient d’ordre financier, éducatif, social, émotionnel ou spirituel se réaliseront. À cette fin, nous nous sommes fixé un défi d'engagement. Le défi de créer des programmes qui ne sont pas enseignés traditionnellement, mais dont le but est d'engager les parents et les élèves;  le défi d’engager les donateurs à investir dans nos installations;  celui d'engager et de maintenir l'excellence en éducation, etc.  Nous pouvons suivre l'exemple de Moché Rabbénou en s'engageant avec notre communauté scolaire vers une vision d’éducation solide et de durabilité.

Dr Laurence Kutler

Directeur général

June 18, 2014

#BringBackOurBoys


Instead of my usual blog on the parashah, I am forwarding to you the comments of Rabbi Adin Steinsaltz regarding the kidnapping of our teens. Please join me in praying for the welfare of our children.

From Rabbi Steinsaltz:
We can never know the extent our pleas and cries reach Heaven - and also have some effect here, on earth. What we can do - and this has been the Jewish way from time immemorial - is to add more holiness and learn more Torah. If we can, each of us should take upon ourselves something additional, no matter how small, especially and explicitly devoted for the sake and well-being of the missing boys.
Furthermore, we Jews have always been accustomed to reciting the Psalms, and we certainly ought to do more of this, especially two psalms that seem to me most relevant: Psalms 142 and 143, chapters that literally deal with our plight. We pray also for the safety of those who are working toward their rescue.
May it be God's will that in their merit, and for the merit of their suffering, together with our prayers and good deeds, we shall soon see our boys returned to us, God willing, safe and sound.
Psalm 142
1 Maschil of David, when he was in the cave; a Prayer.
2 With my voice I cry unto the LORD; with my voice I make supplication unto the LORD.
3 I pour out my complaint before Him, I declare before Him my trouble;
4 When my spirit fainteth within me - Thou knowest my path - in the way wherein I walk have they hidden a snare for me.
5 Look on my right hand, and see, for there is no man that knoweth me;
I have no way to flee; no man careth for my soul.
6 I have cried unto Thee, O LORD; I have said: 'Thou art my refuge, my portion in the land of the living.
7 Attend unto my cry; for I am brought very low; deliver me from my persecutors; for they are too strong for me.
8 Bring my soul out of prison, that I may give thanks unto Thy name;
the righteous shall crown themselves because of me; for Thou wilt deal bountifully with me.
Dr. Laurence Kutler, Head of School
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À la place de mon message habituel sur la Parasha, je vous transmets les commentaires du Rabbin Adin Steinsaltz concernant l'enlèvement des adolescents en Israël. Joignez-vous à moi pour prier pour le retour sains et saufs de nos chers garçons.

De la part de Rabbi Steinsaltz:

''We can never know the extent our pleas and cries reach Heaven - and also have some effect here, on earth. What we can do - and this has been the Jewish way from time immemorial - is to add more holiness and learn more Torah. If we can, each of us should take upon ourselves something additional, no matter how small, especially and explicitly devoted for the sake and well-being of the missing boys.
Furthermore, we Jews have always been accustomed to reciting the Psalms, and we certainly ought to do more of this, especially two psalms that seem to me most relevant: Psalms 142 and 143, chapters that literally deal with our plight. We pray also for the safety of those who are working toward their rescue.
May it be God's will that in their merit, and for the merit of their suffering, together with our prayers and good deeds, we shall soon see our boys returned to us, God willing, safe and sound.''
Psaulme 142:
1] Cantique de David. Lorsqu'il était dans la caverne. Prière.[2] De ma voix je crie à l'Éternel, De ma voix j'implore l'Éternel. [3] Je répands ma plainte devant lui, Je lui raconte ma détresse. [4] Quand mon esprit est abattu au dedans de moi, Toi, tu connais mon sentier. Sur la route où je marche Ils m'ont tendu un piège. [5] Jette les yeux à droite, et regarde! Personne ne me reconnaît, Tout refuge est perdu pour moi, Nul ne prend souci de mon âme. [6] Éternel! c'est à toi que je crie. Je dis: Tu es mon refuge, Mon partage sur la terre des vivants. [7] Sois attentif à mes cris! Car je suis bien malheureux. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent! Car ils sont plus forts que moi. [8] Tire mon âme de sa prison, Afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m'entourer, Quand tu m'auras fait du bien.

Dr Laurence Kutler
Directeur général

June 13, 2014

Strategic Plans / Plan stratégique


This week’s parashah , Shelah, brings Moshe to the edge of the land of Canaan with the children of Yisrael in tow less than a year after they were freed from slavery. Moshe takes on the role of strategist par excellence, quickly seizing the opportunity to collaborate with the tribes and scout out the land. Like many tacticians before and since, intelligence, demography, and assessment of the enemy capabilities are important.  So he charges the scouts to gather information on the military aspects of the inhabitants, the agricultural information, i.e. the fertility of the land (does it flow with milk and honey, v. 27?) Armed with this information and in anticipation of conquering the land, the scouts report back to Moshe on all of the stratagems, possibilities, dangers, and difficulties, lying ahead. Leaders require information, strategies, they need to know about possibilities and threats.  In essence, Moshe was engaged in acquiring information towards a strategic plan that would ultimately create a path towards the Promised Land. Interesting! A strategic plan after only one year in the desert?

Today, Talmud Torah | Herzliah is also embarking on a strategic plan.  We have worked for a year together as a community, holding numerous meetings with students, parents, staff, faculty, community leaders and donors.  All of whom have contributed to a strategic plan, a particular vision, mission and of course our core values (the Torah).  You, the reader are invited to take a look at the strategic plan, summarized in our 4 pillars.  We hope that you enjoy the read, and watch our journey.  We promise that it will not take 40 years to complete.  We cut it down to 3.


Dr. Laurence Kutler
Head of School

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La Paracha Shelah de cette semaine parle de Moïse qui  est mené aux fins fonds de la terre de Canaan avec les enfants d'Israël moins d'un an après avoir été libérés de l'esclavage. Moché joue le rôle de stratège par excellence et saisit rapidement l'occasion de collaborer avec les tribus et éclaireur de la terre. Comme de nombreux tacticiens, avant lui, l’ont déterminé, l'intelligence, la démographie et l'évaluation des capacités de l'ennemi sont importantes.  Il charge les éclaireurs de recueillir des informations sur les aspects militaires des habitants, sur les productions agricoles, à savoir la fertilité de la terre (coule-t-elle de lait et de miel, verset 27?) Équipés de cette information, et en prévision de conquérir  la terre les scouts rendent compte à Moché sur tous les stratagèmes, les possibilités, les dangers et les difficultés qui les attendent. Les dirigeants ont besoin d'informations, de stratégies, ils ont besoin de connaître les possibilités et les menaces.  Moché a été engagé pour acquérir des informations en vue d’un plan stratégique qui ouvrirait définitivement un chemin vers la Terre Promise. Intéressant! Un plan stratégique après seulement un an dans le désert?

Aujourd'hui, Talmud Torah | Herzliah s'engage également dans un plan stratégique. Nous avons travaillé pendant un an en tant que communauté et nous avons tenu de nombreuses réunions avec les élèves, les parents, le personnel, les enseignants, les dirigeants communautaires et les donateurs.  Ils ont tous contribué à élaborer un plan stratégique, à définir une vision et une mission pour notre école en se basant, bien entendu, sur nos valeurs fondamentales (la Torah). Vous êtes cordialement invités à jeter un coup d’œil au plan stratégique qui a était résumé dan le document les quatre piliers. Nous espérons que vous en apprécierez la lecture.  Nous promettons que cela ne prendra pas 40 ans pour réaliser notre plan stratégique, nous y arriverons en 3 ans.


Dr. Laurence Kutler
Directeur général