December 19, 2014

Chanukah Message from the Head of School / Message de Hanoukkah du Directeur général

Chanukah Message from the Head of School

In our tradition, we have several holidays that commemorate miracles; Pesach, which relates the story of the Exodus, it contains the 10 plagues, the splitting of the Red Sea and the feeding and sustaining of our people for 40 years in the desert. Shavuot memorializes the giving of the Torah on Mount Sinai, and the miraculous setting. Yet, when we think of the holiday of the miracle, we all consider first and foremost Chanukah and the miracle of the oil. Why? Perhaps the reason is simple: because the soldiers of the Maccabees fought bravely and valiantly for religious expression in the Temple.  They left their homes, pursued the principle of religious expression and freedom of worship, and were willing to sacrifice their lives for this principle. 

This past summer, Israeli soldiers fought for the principles of living in security, protecting their children, and advancing the notion of a Jewish democratic state in a sea of dictatorships and rocket fire. 66 Israelis gave their lives for these principles in Operation protective edge. The parallel with Chanukah is striking, yet without commemoration, I fear that their actions will go unnoticed. We cannot and will not let this happen! 

As a community, Talmud Torah and Herzliah will post Mezuzot on 66 doors and portals in our school. The donation for each of these Mezuzot is $1,800.  Your family’s name as the donor will appear with the fallen soldier’s name as a linkage from one family to the other, a memory created and enshrined forever. A letter to the individual soldier’s family will be sent so that the family knows that their children are remembered.  

Please give generously and quickly to our Mezuzot Shalom project. May the light of the Chanukiyah shine upon the recognition of the soldiers, and this light create another miracle for am yisrael, the miracle of enduring memory and recognition.  We are one people- let us act as such.

Message de Hanoukkah du Directeur général

Dans notre tradition, nous avons plusieurs fêtes qui commémorent des miracles : Pessah, qui raconte l'histoire de l'Exode, les 10 plaies, la division de la mer Rouge et le maintien en vie de notre peuple pendant 40 ans dans le désert.  Chavouot commémore le don de la Torah sur le mont Sinaï et le miracle de la création. Pourtant, lorsqu’on pense à la fête du miracle, nous considérons d’abord et avant tout la fête de Hanoukka et le miracle de l'huile. Pourquoi? La raison est simple, parce que les soldats des Maccabées ont combattu bravement et vaillamment pour pratiquer leur religion dans le Temple.  Ils ont quitté leurs maisons, ont continué de pratiquer leur religion et la liberté de culte, et étaient prêts à sacrifier leur vie pour ce principe.

L'été dernier, les soldats israéliens se sont battus pour défendre leur sécurité, protéger leurs enfants et faire progresser l'idée d'un état juif démocratique dans un océan de dictatures et de tirs de roquettes. 66 Israéliens ont donné leur vie pour ces principes durant l’Opération Bordure Protectrice. Le parallèle avec Hanoukka est frappant, et en ne commémorant pas leur mémoire, je crains que leurs actions passent inaperçues.  Nous ne pouvons pas et n’allons pas laisser cela se produire!


En tant que communauté, Talmud Torah et Herzliah apposeront 66 mezzouzot sur chacune des portes de notre école. Le prix de chaque mezzouzah est de 1,800 $. Le nom de votre famille, en tant que donatrice, apparaîtra sur une plaque au côté du nom du soldat tombé au combat. Cela représentera un lien sacré entre les deux familles et ce pour toujours. Une lettre sera envoyée à la famille du soldat pour lui laisser savoir qu’on se souviendra de l’être cher.  Je vous prie de donner généreusement et répondre rapidement à notre projet Mezouzzot Chalom. Que la lumière de la Hanoukia brille à la mémoire des soldats et que cette lumière crée un autre miracle pour Am Israël, le miracle de la mémoire et de la reconnaissance durable. Nous sommes un peuple, agissons donc en tant que tel.

December 12, 2014

Trust / Confiance


Parasha Vayeshev

This parasha commences the story of Yosef and his brothers.  Interestingly, it starts with Yaakov, at an advanced age, ready to retire.  Yaakov wants to rest, but just as he is about to, all the business with Yosef starts.  Throughout the stories, the major issue is trust.  The brothers do not trust Yosef, and consequently they plot against him.  He is sold as a slave into Egyptian territory, rises in power, is betrayed, rises again, etc.  He trusts in Hashem throughout the narrative. He trusts in the goodwill of others, Potiphar, the baker, his brothers with mixed results.  Trust is the major theme of our parashah, how it is used and abused,  

After all one is only betrayed by friends ,enemies are expected to act deceitfully.
Professor  Tschannen-Moran  from William and Mary College has an definition of trust that I am sharing with you:

Here is Tschannen-Moran’s definition: “Trust is an individual’s or group’s willingness to be vulnerable to another party based on the confidence that the latter party is benevolent, reliable, competent, honest, and open.” These details on each criterion might form the core of a school survey:

• Benevolence – Confidence that one’s well-being or something one cares about will be protected by the trusted party… the assurance that others will not exploit one’s vulnerability or take advantage even when the opportunity is available.
• Honesty – The trusted person’s character, integrity, and authenticity… acceptance of responsibility for one’s actions and not distorting the truth in order to shift blame to another.
• Openness – The extent to which relevant information is shared… openness signals reciprocal trust.
• Reliability – Consistency of behavior and knowing what to expect from others… a sense of confidence that one’s needs will be met in positive ways.
• Competency – The ability to perform as expected and according to standards appropriate to the task at hand.
Tschannen-Moran has a number of suggestions on how leaders can build trust in a school, and suggests working with a coach to improve the culture of the school. It all boils down to this: “Develop a thoughtful leadership style. Act with humility. Treat teachers like professionals.” 

In order to build a better Talmud Torah | Herzliah we have to build trust. Our annual campaign starts now, we are trusting partners, each invested in each other. Each one of us should demonstrate this trust by giving generously according to our means. Yosef  gave generously of his wisdom and saved a nation from starvation.  We too must show  trust in Talmud Torah | Herzliah and give generously.
Dr. Laurence Kutler
Head of School
_________________________________________________________________

Paracha Vayeshev

Cette paracha relate l'histoire de Yossef et ses frères. Fait intéressant, elle commence par Yaakov, à un âge avancé et prêt pour la retraite. Yaakov veut se reposer mais alors qu'il est sur le point de le faire, toute l'histoire de Yossef commence. À travers cette histoire, un problème majeur surgit, celui de la confiance. Les frères de Yossef ne lui font pas confiance et par conséquent ils complotent contre lui. Il est vendu comme esclave en territoire égyptien, s'élève au pouvoir, est trahi, s'élève à nouveau, etc. Il fait confiance en Hachem. Il a confiance dans la bonne volonté des autres, Putiphar, le boulanger, ses frères avec des résultats mitigés. La confiance est le thème majeur de notre paracha, comment est-elle utilisée et abusée,
Après tout, on n'est trahi que par des amis, car les ennemis sont censés agir avec ruse de toute façon.

Le Professeur Tschannen-Moran de William and Mary College a une définition de la confiance que je vais partager avec vous:
Voici la définition de Tschannen-Moran: «La confiance est une volonté d'un individu ou d'un groupe d'individus dont la vulnérabilité est basée sur la confiance qu'il témoigne à une autre personne bienveillante, fiable, compétente, honnête et ouverte.» Ces détails sur chaque critère pourraient former la base d'un sondage de l'école:
• Bienveillance - disposition d'esprit inclinant à la compréhension, à l'indulgence envers autrui.  assurance que d'autres ne profiteront pas de la vulnérabilité d'un autre et abuser d'une personne même si l'occasion s'y présente.
• Honnêteté - intégrité et authenticité de la personne en qui on fait confiance ... acceptation de la responsabilité pour ses actions et non pas déformer la vérité afin de rejeter la faute sur l'autre.
• Transparence - mesure dans laquelle l'information pertinente est partagée ... ouverture qui conduit à la confiance réciproque.
• Fiabilité - savoir à quoi s'attendre des autres ... un sentiment de confiance que ses besoins seront satisfaits de façon positive.
• Compétence - La capacité de fonctionner comme prévu et conformément aux normes appropriées pour la tâche à accomplir.
Tschannen-Moran a un certain nombre de suggestions sur la façon dont les dirigeants peuvent renforcer la confiance dans une école, et suggère de travailler avec un coach pour améliorer la culture de l'école. Tout se résume à ceci: «Mettre en place un style de leadership réfléchi. Agir avec humilité. Traiter les enseignants comme des professionnels".
Afin de construire un meilleur Talmud Torah | Herzliah nous devons bâtir sur la confiance. Notre campagne annuelle vient d'être lancée, nous sommes des partenaires de confiance et chacun de nous investit sa confiance dans l'autre. Chacun de nous devrait faire preuve de confiance en donnant généreusement selon nos moyens. Yossef a donné généreusement de sa sagesse et a sauvé un pays de la famine. Nous aussi devons montrer notre confiance à Talmud Torah | Herzliah et donner généreusement.
Dr Laurence Kutler
Directeur général


December 4, 2014

Vayishlah

Parashat Vayishlah

Our parashah is replete with kisses.  What is in a kiss? When Yaakov kisses Rachel when they first meet, the tears of passion run down his face. The midrash detects hidden meanings in this kiss.  Perhaps at the moment of Yaakov’s greatest passion and ecstasy there is the hint of the bereaved, since Rachel will be lost all too soon.   After all, it is his beloved that he embraces as he kisses her. This is not the type of kiss that is extended to Laban, Yaakov’s father in law in their encounter, nor the kiss shared with Esav, his estranged brother at their reunion. In fact, the Torah has cantilation marks over the verb vayisnasshequ,”to kiss” to connote the bite marks of this twisted kiss of reconciliation.  Perhaps this kiss foreshadows the rocky relationship between the brothers’ descendants, Israel and Rome, and now Israel and the Arab countries.

Within kisses are many emotions;  passion, ecstasy, betrayal, vulnerability and tragedy.  The rabbis knew well, intent and disguise.  Emotions are so powerful that society attempts to veil them at most opportunities.  The kiss allows us the opportunity to both reveal and hide. Like the young girl who approaches the rabbi with a bird grasped behind her.  She asks the rabbi:” Is the bird dead or alive?”  The rabbi knows full well that if he says “alive”, the girl could squeeze the bird lifelessly.  Conversely, if the rabbi says “dead”, she could open her hand and prove him and his wisdom false.  So he answers:” The choice is in your hands”. The girl’s decision regarding the bird like the intention of a kiss is a choice. Let us choose wisely....

Dr. Laurence Kutler
Head of School

_____________________________________________________________________________

Parachat Vayishlah

La paracha de cette semaine parle de baisers. Qu'y a-t-il dans un baiser? Lorsque Yaakov embrasse Rachel lors de leur première rencontre, les larmes de la passion courent sur son visage. Le midrach voit une signification dans ce baiser. Au moment de la plus grande passion et de l'extase de Yaakov il y a le soupçon d'une familles endeuillée, puisque Rachel sera perdue trop vite. Après tout, c'est sa bien-aimée qu'il embrasse comme il l'embrasse. Ce n'est pas le type de baiser qui est donné à Laban, le beau-père de Yaakov lors de leur rencontre, ni le baiser partagé avec Esav, son frère, lorsqu'ils se retrouvent. En fait, la Torah utilise le verbe vayisnasshequ "embrasser" pour désigner les marques de morsure de ce baiser de réconciliation. Peut-être que ce baiser préfigure la relation difficile entre les descendants des frères, Israël et Rome, et maintenant Israël et les pays arabes.

Dans un baiser il y a beaucoup d'émotions: la passion, l'extase, la trahison, la vulnérabilité et la tragédie. Les rabbins connaissaient bien l'intention et la fausse apparence. Les émotions sont si fortes que la société tente de les voiler dans la plupart des situations. Le baiser nous donne l'occasion à la fois de les révéler et de les cacher. Comme la jeune fille qui se rapproche du rabbin avec un oiseau caché derrière elle. Elle demande au rabbin: "L'oiseau est mort ou vivant?" Le rabbin sait très bien que s'il dit «vivant», la jeune fille pourrait serrer fort l'oiseau jusqu'à lui faire perdre la vie. Inversement, si le rabbin dit «mort», elle pourrait ouvrir sa main et lui prouver que lui et sa sagesse sont dans l'erreur. Alors il répond: "Le choix est entre vos mains". La décision de la fille par rapport à l'oiseau est un choix tout comme l'intention d'un baiser. Laissez-nous choisir judicieusement ....

Dr. Laurence Kutler
Directeur général