May 30, 2014

Mesorat "Traditions" / Mesorot, «traditions»


This week I had the pleasure of watching our 5th grade sing and dance their way through the idea of mesorah, ”tradition”. They attempted to express the idea of tradition through the Jewish holiday and life cycle. Quite well , I might add. However, on a another level, the Jewish tradition does not have a mesorah, a tradition”. It has mesorot, “traditions”. The plural is important. It conveys something unique and expressive about our traditions. I am not speaking only about Ashkenazi and Sephardic traditions. After all, the Jewish communities of Yemen and Morocco are as disparate in the Sephardic communities as Chabad and Mitngadmim are in the Ashkenazi tradition.

Tradition can create community or rip it apart. Judaism has been ripped apart many times in our long history. Israel from Judah in biblical times, Karaites from Rabbanites in the early middle ages, Chassids and mitngdim in the pre modern period, and of course we can just look at our own communities to see the pitfalls dividing liberal interpretations and hard liners.

Our earliest sages recognized the multi faceted nature of revelation. Rabbi Ishmael, a first century scholar, taught that G-d's voice at Sinai was "like a hammer that breaks the rock in pieces. . .every single word that emanated from the Holy One was split into seventy meanings." In Pirkei Avot, Torah from Sinai literally bifurcates, dividing as it travels along the chain of tradition into two distinct schools - the followers of Hillel and Shammai. A later Talmudic passage clarifies that even though Hillel and Shammai disagreed about virtually every element of the original revelation, "both these and these are the words of the living G-d." Hillel may light one candle the first night of Hanukkah while Shammai lights eight, but somehow God commanded both practices, simultaneously.

Next week, we will celebrate Shavuot, the giving of the Torah, the first mesorah. We as a community will renew our binding to the mesorah and add onto the chain of tradition, as our 5th grade did this week. The Talmud contains a story about Hillel and Shammai as they disagreed on whether or not G-d should have created man. It was a discussion of great importance. But it was a discussion conducted with respect and honor. Perhaps as we at Talmud Torah/ Herzliah when we conduct ourselves with each other, can remember the honor of our sages, even when we disagree. Perhaps then our words will not be “ as a hammer that breaks rocks” but, as speech that creates and ennobles community. This is the type of mesorot that I hope our 5th grade is striving for.

Dr. Laurence Kutler
Head of School
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Cette semaine, j'ai eu le plaisir d’admirer nos élèves de 5e année chanter et danser sous la notion de mesorah, «tradition». Ils ont exprimé la tradition à travers les fêtes juives et le cycle de la vie et j’ajouterais qu’ils étaient très bons. Cependant, d’un autre point de vue, la tradition juive n'a pas une mesorah, une tradition, mais des mesorot, «traditions». Le pluriel est important. Il transmet quelque chose d'unique quant à nos traditions. Je ne parle pas seulement des traditions ashkénazes et séfarades. Après tout, les communautés juives du Yémen et du Maroc sont aussi disparates dans les communautés séfarades comme Chabad et Mitngadmim sont dans la tradition ashkénaze.

La tradition peut soit créer une communauté ou la déchirer. Le judaïsme fut déchiré à plusieurs reprises dans notre longue histoire. Israël de Judah dans les temps bibliques, les Karaïtes des Rabbanites au début du Moyen Âge, Hassids et mitngdim dans la période pré-moderne, et nous pouvons simplement regarder nos propres communautés pour voir les nombreux pièges nous diviser.

Nos sages d’antan ont reconnu le caractère à multiples facettes de la révélation. Rabbi Ismaël, un savant du siècle premier, a enseigné que la voix de D.ieu au Sinaï était «comme un marteau qui brise le roc ... chaque mot qui émanait du Tout-Puissant fut divisé en soixante-dix significations."Dans le Pirké Avot, la Torah du Sinaï bifurque littéralement, divisant alors qu’elle se déplace le long de la chaîne des traditions en deux écoles distinctes - les adeptes de Hillel et ceux de Shammai. Un passage du Talmud précise plus tard que même si Hillel et Shammai sont en désaccord sur presque tous les éléments de la révélation originelle, « celles-ci étant les paroles de D.ieu.» Hillel peut allumer une bougie le premier soir de Hanoucca alors que Shammaï en allume huit, mais en quelque sorte D.ieu a commandé deux pratiques simultanées.

La semaine prochaine, nous célébrerons Chavouot, le don de la Torah, soit la première mesorah. Nous, en tant que communauté, allons renouveler notre lien à la mesorah et renouer avec la les traditions, comme notre 5e année l’a fait cette semaine. Le Talmud contient une histoire de Hillel et Shammai car ils n'étaient pas d'accord sur la création de l’homme par D.ieu. C'était une discussion d'une grande importance. Mais c'était une discussion menée avec respect et honneur. Peut-être que nous à Talmud Torah | Herzliah lorsque nous discutons entre nous, nous devons également nous rappeler l'honneur de nos sages, même lorsque nous sommes en désaccord. Peut-être alors nos paroles ne seront pas «comme un marteau qui brise le roc», mais plus comme un discours qui crée et ennoblit notre communauté. C'est le genre de mesorot que nous tentons d'inculquer à nos élèves de 5e année.

Dr. Laurence Kutler
Directeur Général

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